🌸 Cheong de prunes sauvages : la recette fermentée qui sublime l’été
- Les petitsplatsduPrince
- il y a 1 heure
- 4 min de lecture
Cueillir des prunes sauvages au début de l’été, les transformer lentement en un élixir sucré et fermenté… voilà une tradition coréenne qui séduit de plus en plus les amateurs de cuisine vivante. Le cheong, ce sirop fermenté aux fruits, est bien plus qu’une recette : c’est une célébration du temps, du goût et du lien à la nature.
Dans cet article, découvrez comment réaliser un cheong de prunes sauvages maison, inspiré de la méthode japonaise du koso, pour obtenir deux bouteilles d’un nectar aux vertus digestives et gustatives.
J'avais déjà testé l'an passé, avec de l'abricot et de la mûre, cette année, j'ai tenté avec mes prunes sauvages, et c'est juste un petit bonbon en bouche : le parfum est puissant et fruité... parfait pour mes prochains cocktails, ou pour parfumer yaourts ou pâtisseries. Pensez y aussi pour offrir dans vos paniers gourmands de fin d'année ...
🍶 Cheong et Koso : deux traditions, une même philosophie
Le cheong est un sirop fermenté coréen, préparé en alternant couches de fruits et de sucre. Il ne contient pas d’eau, et repose sur la fermentation naturelle des sucres et des enzymes présents dans les fruits.
Le koso est son équivalent japonais, souvent réalisé avec une grande variété de fruits, légumes et plantes. Il est réputé pour ses bienfaits sur la digestion, la vitalité et l’équilibre intestinal.
Ces deux préparations reposent sur une fermentation enzymatique douce, sans ajout de levures ni de starters. Elles sont riches en probiotiques, en enzymes naturelles et en saveurs complexes.
🍑 Recette du cheong de prunes sauvages pour 2 bouteilles
Ingrédients :
1,2 kg de prunes sauvages bien mûres
1,2 kg de sucre (de canne blond ou cristal)
1 grand bocal en verre stérilisé (3 litres)
2 bouteilles en verre stérilisées (type limonade ou jus)
Étapes :
Préparation des fruits : Lavez soigneusement les prunes, retirez les parties abîmées, mais conservez les noyaux.
Mise en bocal : Alternez une couche de prunes et une couche de sucre jusqu’à épuisement des ingrédients. Terminez par une couche de sucre.
Fermentation :
Remuez chaque jour pendant la première semaine avec une cuillère propre.
Ensuite, remuez une fois par semaine pendant 3 mois minimum.
Le bocal doit être fermé mais non hermétique (couvercle posé ou gaze fixée par un élastique).
Filtration : Après 3 à 6 mois, filtrez le liquide à travers une étamine ou un tamis fin.
Mise en bouteille : Versez le cheong filtré dans les bouteilles stérilisées. Conservez au frais ou à température ambiante.
❓ FAQ : Tout savoir sur le cheong maison
Peut-on utiliser d’autres fruits que les prunes ? Oui ! Cerises, fraises, figues, agrumes, ou même tomates cerises fonctionnent très bien.
Le cheong devient-il alcoolisé ? Très peu. La fermentation enzymatique produit surtout des acides organiques et des enzymes, pas d’alcool significatif.
Combien de temps se conserve le cheong ? Plusieurs mois à température ambiante, voire un an au frais. Il gagne en complexité avec le temps.
Peut-on consommer les fruits restants ? Absolument ! Ils sont délicieux en garniture de yaourt, dans un cake ou même en chutney.
Le cheong est-il bon pour la santé ? Oui, il est riche en enzymes digestives, en antioxydants et en probiotiques naturels.
🌿 Conclusion : une potion artisanale à partager
Réaliser son propre cheong, c’est renouer avec une cuisine lente, intuitive et profondément vivante. Chaque bocal devient une archive de l’été, chaque bouteille une offrande à la saison suivante.
Que vous l’utilisiez en boisson, en marinade ou en touche sucrée dans vos desserts, le cheong de prunes sauvages est une merveille à découvrir et à transmettre.
Vous avez aimé une recette ou vous l'avez testée ? N'hésitez pas à laisser un commentaire en bas de la page ! D'autres gourmands seront intéressés d'avoir un retour sur votre expérience !
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